Ménopause et prise de poids sont-elles indissociables ?
Cette association est, malheureusement pour beaucoup de femmes, un fait avéré. Les
phases de variations hormonales sont les plus à risques pour l’équilibre du poids.
Dès la préménopause, des variations de production d’hormones sexuelles féminines
sont observées.
Ce phénomène débute par la diminution de la progestérone, qui créera un excès –relatif-
d’oestrogènes dans l’organisme. Cela aboutira à une rétention d’eau et une accumulation
de graisse.
Puis ce sont les quantités d’oestrogènes elles-mêmes qui vont diminuer.
Ces hormones de féminité, agissent au niveau d’organes variés comme la muqueuse
utérine, les glandes mammaires…Il est donc facile de comprendre pourquoi le corps
de la femme va se transformer lentement, perdant certains aspects qui faisaient
sa féminité, avec une accentuation des traits de masculinité. Les cuisses et les
fesses peuvent «fondre» tandis que la graisse aura lus tendance à s’accumuler au
niveau de l’abdomen.
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En fait, un grand nombre de femmes souffre également d’un dérèglement d’une autre
glande, la thyroïde, et ce d’autant plus que beaucoup d’hypofonctionnements modérés
ne sont pas détectés par les analyses courantes faites au niveau médical. Ce dysfonctionnement
est responsable d’un métabolisme basal ralentit qui explique la difficulté à perdre
du poids.
Bref, tout semble concourir pour rendre ce passage, cette ménopause, déjà difficile
sur le plan nerveux et émotionnel, des plus désagréable.
Que faire pour tenter de rendre cette phase plus facile ?
Une attention portée à l’alimentation est nécessaire.
L’ennemi numéro 1 : le sucre. Pas forcément simple de s’en passer, surtout qu’il
est lié de très près aux émotions…qui sont exacerbées en ménopause. Commencez par
observer ce que vous consommez, voyez ce que vous pouvez modifier plus facilement
et faites un pas après l’autre.
Le sucre des fruits, légumes, céréales suffit à nos besoins. Tout le reste est,
globalement, de trop. Tout sucre en excès finira par être transformé en gras
Quelques trucs simple, peut-être connus… mais incontournables.
Évitez les jus de fruits, préférez l’eau ou une tisane. Mangez un fruit est correct,
cependant un jus amène le sucre (et les acides) de plusieurs fruits.
Consommez des fibres qui limiteront l’absorption d’un peu de sucre consommé : des
légumes et légumineuses, des fruits, de la graine de lin, des céréales.
Dirigez-vous vers des produits «entiers» plutôt que raffinés.
Un supplément de chrome (minéral utile pour le métabolisme du sucre) sera efficace
pour diminuer «les rages» de certaines personnes.
Évitez la surconsommation de produits gras tel le beurre (beurrez-vous vote pain
blanc en attendant votre commande qu restaurant ? Si oui, passez-vous en !).
Attention aux charcuteries, viandes rouges. Préférez viandes blanches et poissons.
Tous les produits industriels et plats de restaurant sont préparés avec des huiles
raffinées et hydrogénées qui ne contribuent pas à l’équilibre du corps. Choisissez
des huiles de première pression à froid.
N’oubliez pas les salades. Visez cinq à six portions de légumes par jour (pour 2-3
portions de fruits). Reprenez tranquillement le contrôle de ce que vous ingérez.
L’alcool est à modérer car à l’origine de production de graisse dans le corps.
Notez que certains aliments contiennent des composés appelés «phytoestrogènes» qui
se comportent dans l’organisme à la façon des oestrogènes et qui peuvent aider à
réguler certains symptômes : les isoflavones (de soja, trèfle) ou les lignanes de
la graine de lin en sont des exemples.
Une bonne gestion du stress, de l’activité régulière (2-3 fois par semaine, 30 minutes)
sont bien sûr à recommander durant la ménopause. La marche active sera bénéfique
pour le plus grand nombre.
La ménopause n’est cependant pas une maladie. Cessons de la voir comme telle. C’est
un passage qui se vit avec peu de symptômes dans d’autres civilisations (japonaise,
maya). Une des raisons première est l’alimentation. Mais ce n’est certainement pas
la seule. Il serait urgent d’essayer de replacer ce changement sur un plan d’évolution
de l’être, afin de réaliser toute la nouvelle dimension de sagesse qui accompagne
ces bouleversements. Ce changement d’état fait partie du schéma de vie, permettant
le passage de la femme féconde et active à la femme prodiguant sagesse et conseils.
La femme retrouve doucement sa place dans nos sociétés. Cet aspect de sa personnalité
a encore à être reconnu à sa juste valeur.
Bertrand Huchot ND.A, M.Sc..| InfoNaturel.ca |
produits naturels Le 12 mai 2011 | Consultez
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