Les couleurs de l'ombre
Par Johanne Verdon ND.A.
Voici l'histoire d'une psychologue pour enfants, Florence de Blois, qui perçoit
les émotions des enfants et les traduit en symboles. Elle a un don, celui
de voir à l'intérieur des seins des femmes. Elle découvrira,
au fur et à mesure que son don s'éveille, des perles dénacrées,
des coquillages brisés, des mollusques fibreux et des crabes microscopiques
dans les seins des femmes blessées, car les seins pleurent bien plus qu'ils
n'allaitent. Mais cela n'est que la pointe de l'iceberg. Elle verra de plus en plus
sous les apparences. Elle déambule dans les musées et parcourt les
livres d'art afin de trouver des tableaux et des objets au symbolisme poétique,
pour venir au secours des femmes "blessées". Elle croit en la force de l'art.
Elle partira donc à la recherche des lianes magnifiques et des haricots magiques
qui ont guidé les artistes. Elle veut choisir des formes merveilleuses, du
Maghreb au Japon, de l'Espagne à la Russie, et en envelopper le corps et
l'univers des femmes.
Elle veut découvrir d'où proviennent ces émotions qui explosent
comme des obus dans les seins des femmes! Mais les intuitions puissantes sont quelquefois
malmenées. L'imprévisible moment d'une agression fera bousculer toute
perception… Apprendra-t-elle à vivre dans le sérum de vérité
, puis dans la vérité sans le sérum?
La quête de Florence, qui la conduira de Montréal à la Côte
d'Azur, puis à Venise, est une saga surréaliste et impressionniste
où La quête de Florence, qui la conduira de Montréal à la Côte d'Azur, puis
à Venise, est une saga surréaliste et impressionniste où de multiples personnages
fascineront le lecteur. En plus de son conjoint Neil, antiquaire voué à la recherche
de la beauté, des personnages tels que Kinu Ashikaga, la «Reine des musées», Francesca
et Clara de Vincentis, les jumelles romanichelles, confrontées à l'espionnage industriel,
Étienne Ora, photographe, émule de Ansel Adams et de Steven Spielberg, qui essaie
de disséquer l'univers comme les grenouilles dans ses cours de bio et bien d'autres
encore, comme Jeanne «la pivoine», native de Rimouski, qui a la fraîcheur du vent
du large, viendront habiter ce récit captivant.
Les couleurs de l'ombre:
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Premier roman de la nouvelle collection « Les yeux de Florence » au travers de laquelle
les lecteurs seront appelés à voir le monde sous un angle différent
Après avoir publié plusieurs ouvrages sur la santé, Johanne Ver don, devenue maintenant
romancière, nous propose, avec ce récit, le premier volet d'une suite romanesque
nouveau genre. reneure, l'auteure est formatrice et animatrice d'une tribune téléphonique à la radio.
TEXTES ET CONTEXTES
Les éditions Textes et contextes souhaitent favoriser le potentiel de création des auteurs dans le plus grand respect de leur œuvre. Pierre Fournier , éditeur et lui-même auteur, croit beaucoup en l'originalité d'un ouvrage et à la force d'évocation des mots.
DISTRIBUTEUR :
Les Messageries de Presse BENJAMIN
Johanne Verdon,
romancière.
Les arts et les soins
Johanne Verdon est issue d'une famille où les arts étaient liés
à la vie de tous les jours. Son père, Mario Verdon, bien connu du
milieu artistique, fut pendant plusieurs années la "voix de velours" du Québec.
Animateur, interviewer, comédien, puis peintre pendant une trentaine d'années,
il vécut entouré de formes et de couleurs, ce qui bien sûr déteignit
sur ses enfants. Très jeune, Johanne démontre une sensibilité
particulière. Elle est à l'écoute de l'univers. Dès
l'adolescence, elle s'intéresse à la peinture, mais ce chevalet qu'elle
a demandé en cadeau de Noël, elle tardera à s'en servir, si bien
que son père commencera à l'utiliser, ce qui marquera pour lui le
début d'un amour pour les pinceaux et les pâtes d'huile. Sa mère,
Paule, est chanteuse. Les sons sont donc très présents à la
maison. Elle veille à ce que ses filles suivent de multiples cours de danse
et de piano. Mais elle est aussi à la source d'un deuxième intérêt
bien présent dans la vie de Johanne Verdon depuis sa plus tendre enfance
: les soins de santé par les plantes, l'argile et les jus frais, et cela,
elle le tient de son propre père, Jacques Valentine, donc le grand-père
de Johanne, initié aux soins par les méthodes naturelles, par un herboriste
amérindien. Voie que Johanne Verdon choisira, après des études
en lettres et philosophie et une première année de BAC en animation
théâtrale à l'Université du Québec. Elle suivra
un cours de quatre ans en naturopathie dans une école du Québec alors
affiliée à l'Université américaine Susan B. Anthony,
au Missouri. Elle est d'ailleurs connue dans ce domaine depuis une quarantaine d'années.
Dès l'adolescence, stylos et papiers ne cesseront de l'accompagner.
Pour Johanne Verdon, le déversement de la peine se fera sur le papier, suite
au décès de sa meilleure amie, lors d'un accident d'automobile, à
l'âge de 12 ans. Puis à 14 ans, lors d'un examen de français
portant sur la littérature et l'art de l'écriture, elle compose un
poème : Le monde de mon univers. Le professeur, littéralement fasciné
par cette plume particulière, consacrera deux cours à l'étude
du poème. Puis, elle écrira de l'âge de 15 ans à 17 ans,
des chansons, avec des copines musiciennes. Une cinquantaine de textes danseront
sous ses doigts. Au collège, en lettres et philosophie, elle continuera de
présenter des poèmes. Dans la jeune vingtaine, elle écrira
un roman qui ne verra jamais le jour. "Répétition générale!"
dira-t-elle toujours. Mais ce rêve de devenir romancière l'habitera
sans cesse. Elle sait qu'un jour, il se réalisera, si elle suit le fil conducteur
de la persévérance et du courage, car cela n'est pas de tout repos,
naviguer sur un radeau de papier, sans sombrer dans les eaux de la paresse et du
rêve impossible à réaliser. Voilà donc un premier roman
: Les couleurs de l'ombre , de la collection Les yeux de Florence. Le deuxième
est en préparation.
Il y a plus souvent qu'on ne le pense, un pont, que certains artistes traversent
à un moment donné de leur vie, un pont qui les mène du milieu
artistique à celui de la santé. Pensons par exemple à la chanteuse
Marie Carmen qui a quitté le domaine de la chanson il y a quelques années.
Elle a traversé le pont de l'humanisme pour venir en aide aux Péruviens,
pour améliorer leur qualité de vie. Ce pont de l'humanisme va dans
un sens comme dans l'autre et Johanne Verdon l'a traversé en sens inverse,
pour aller des soins de santé à la littérature, sans toutefois
quitter la naturopathie. Elle poursuivra les deux carrières parallèlement,
car l'écriture de romans est son passe-temps.
Depuis toutes ces années, une quarantaine en tant que clinicienne naturopathe,
beaucoup de gens lui ont ouvert leur cœur. Elle a entendu tant d'histoires
de vie qui ont touché sa sensibilité de vie alimenté son questionnement
existentiel! Il en est résulté un compost particulier qui a nourri
sa vision des choses et elle souhaite qu'il nourrisse le cœur de nombreux lecteurs.
L'impressionnisme et le surréalisme, en littérature et en peinture,
sont aussi très présents dans sa vie, comme dans son écriture.
Montréal, Décembre 2008
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