Alexandre Nadeau
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Mon histoire : ce que le développement personnel peut vous apporter si vous vous
y investissez vraiment.
Pouvons-nous réaliser nos rêves au Québec? Comment je suis passé de poseur
de pavé uni à formateur devant 400 personnes au Palais des Congrès de Montréal.
Je vais commencer mon histoire à l’âge de 18 ans. Je venais de terminer on secondaire
5 et je ne savais pas du tout ce que je voulais faire dans la vie. En fait, je ne
savais tellement pas ce que je voulais faire dans la vie que j’en souffrais énormément!
Je voyais mes amis qui « savaient » qu’ils voulaient être policier, physiothérapeute,
comptable et j’étais le seul à sembler perdu, je me suis inscrit au Cégep en techniques
policières parce que mes bons amis voulaient devenir policiers. Je me suis dit que
ce serait une bonne façon de passer le temps en attendant de savoir ce que je voulais
faire de ma vie.
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Après la première année de cégep, j’ai abandonné mes études et je suis retourné
vivre chez mes parents. Me voici donc à 19 ans avec aucune idée de ce que je veux
faire de ma vie! Plus le temps passait et plus je ressentais de la pression à me
trouver une carrière. Je sentais un étau qui se fermait de plus en plus sur mon
torse et c’était souffrant.
Comme mon père avait une compagnie de pose de pavé uni, je travaillais pour lui
l’été. À presque tous les jours, je pelletais de la roche, je transportais des briques,
je posais des briques et j’avais vraiment mal aux muscles à tous les jours. Quand
j’avais des journées de congé, j’étais tellement épuisé que je ne faisais pas grand-chose
à part dormir et manger. J’avais l’impression de perdre les meilleures années de
ma vie et ça me dérangeait profondément, mais je ne savais pas plus quoi faire….
L’hiver venu, je bûchais un peu de bois et je vivais du chômage. Je profitais de
ce temps libre pour me « chercher » et je ne me trouvais pas! Pourtant, je savais
que j’étais là, mais je ne me trouvais pas quand même! J
Finalement, je suis tombé sur un programme de développement personnel d’un auteur
très connu partout dans le monde qui nous disait d’écrire des objectifs très ambitieux
avec des deadlines cours pour nous obliger à passer à l’action.
Alors j’ai acheté un cahier Canada et j’ai écrit des objectifs très farfelus. Par
exemple, j’ai écrit que je gagnais 100 000$ par mois même si à l’époque je gagnais
plutôt entre 6000$ et 10 000$ par année et j’ai écris que je parlais devant des
foules et que j’écrivais des livres.
Et comme j’écoutais les cd de cet auteur à tous les jours, j’étais vraiment motivé
et enfin convaincu que j’allais y arriver. Devinez ce qui s’est passé après une
année de travail intensif avec ces cd. RIEN! Absolument rien!
J’étais encore plus découragé et déprimé. Mes objectifs me semblaient encore plus
irréalistes après avoir passé toute une année sans progrès… mais, pour une raison
ou une autre, je considérais que je n’avais rien à perdre. Sois je faisais quelque
chose, soit je continuais ma vie tel qu’elle était et elle était pénible. J’avais
déjà des blessures au dos et à l’épaule dûes au travail de pavé uni et ma constitution
moins qu’optimale pour ce genre de travail (une façon polie de dire que je n’avais
vraiment pas la shape pour faire ça!)
Alors je me suis inscrit à mon premier cours de développement personnel qui m’a
fait connaître la PNL et Richard Bandler et sur un coup de folie, je me suis inscrit
à ma première formation avec Dr. Bandler aux États-Unis. Et je peux enfin dire que
j’ai remarqué des changements en moi.
Devinez ce qui s’est passé après cette formation exceptionnelle? Pas grand-chose…
J
Cependant, j’avais rencontré un homme qui réussissait à créer des changements chez
un groupe de gens juste en leur parlant et je me suis dit : »Moi aussi je veux faire
ce qu’il fait, c’est génial! Je ne pensais même pas que c’était possible! »
Donc, j’avais quand même trouvé ma vocation et le sentiment qui m’habitait était
tellement intense quand je m’imaginais en train de faire ce que j’avais vu cet homme
faire que j’ai décidé de plonger dans le développement de mes compétences.
J’ai donné mon premier atelier d’une soirée à Ste-Mélanie (mon village natal) dans
une salle qui me coûtait 25$. Je chargeais 5$ par personne et il s’est présenté
(roulement de tambour ici) 3 personnes! J’étais donc 10$ dans le trou, mais cette
petite expérience m’a permis de constater que j’adorais être devant un groupe malgré
le stress de mon incompétence.
J’ai persévéré et plusieurs semaines plus tard je donnais un atelier semblable et
il y avait maintenant 5 personnes. Je faisais mes frais!
Et pendant les années qui ont suivi, ma vie ressemblait à ceci : je faisais du pavé
uni l’été et l’hiver je suivais des formations et je donnais des formations qui
duraient maintenant une ou deux journées et je chargeais 150$. Il y avait entre
5 et 8 participants.
Et j’ai continué comme ça jusqu’à ce que les revenus générés par mes formations
dépassent ceux générés par mon travail de pavé uni. J’ai ensuite décidé de quitter
mon emploi de pavé uni cette année-là. Cette étape a été une des plus importante
et une des plus difficiles de ma vie. La raison est simple. J’adore mon père et
je savais que son souhait était que je continue de travailler avec lui. Comme je
ne voulais pas le faire souffrir, ça me torturait en dedans de lui dire que j’allais
arrêter de travailler pour lui. Je ne me rappelle même plus comment je lui ai annoncé
tellement cette expérience était émotionnellement chargée pour moi, un peu comme
quand on vit un traumatisme et que nous ne réussissons pas à s’en rappeler plus
tard.
J’ai continué à donner des formations qui s’allongeaient de plus en plus. Je donnais
des formations pouvant durer quatre, six et même douze jours et le nombre de participants
augmentait graduellement jusqu’à 15 ou 20 personnes.
Dans mes temps libres, j’ai écrit mon premier livre et je l’ai offert gratuitement
sur mon site Internet car je ne croyais pas totalement à mes capacités d’auteurs.
Quand je me suis mis à recevoir énormément de commentaires positifs par courriel
venant du Québec, de l’Europe et même de l’Afrique. Je me suis donc dit que j’avais
quelque chose à dire et que ma façon d’écrire fonctionnait bien.
Je voulais commencer un deuxième livre mais mes activités prenaient tout mon temps.
Mes formations contenaient maintenant entre 30 et 40 personnes et je répondais à
énormément de courriel. Tout allait très bien quand un jour j’ai eu une idée folle…
J’ai eu l’idée de donner un atelier d’une journée au Palais des Congrès dans laquelle
les participants allaient faire un don à la fin qui était libre. Je trouvais l’idée
complètement ridicule, mais elle revenait constamment, alors j’ai finalement décidé
d’organiser l’atelier avec l’inquiétude que la salle soit à moitié vide ou que les
gens ne donnent même pas assez pour couvrir les dépenses qui sont grandes pour produire
ce genre d’événement.
J’avais d’autres inquiétudes parce que je me demandais si les gens qui réservaient
allaient vraiment se présenter le jour venu puisqu’ils n’avaient pas envoyé de dépôt.
J’avais appris avec mes années d’expérience ceci : absence de dépôt = absence d’engagement
réel.
Après avoir affronté toutes ces inquiétudes et ces doutes, je suis arrivé au Palais
des Congrès le 18 avril 2009 et il y avait 400 personnes devant dans la salle qui
était presque pleine! J’ai fait l’atelier d’une journée qui a été un succès et finalement,
les gens ont été assez généreux pour que je couvre mes dépenses.
Après ce succès et le « high » qui venait avec, je me suis mis à l’écriture de mon
deuxième livre.
J’ai donc écrit un livre que j’ai envoyé à deux éditeurs. L’éditeur avec lequel
je voulais travailler le plus a choisit de le publier. Au moment où vous lisez ces
lignes, ce livre est déjà en librairie.
Entre temps, j’ai donné des formations au Québec, en Ontario et en Europe. Quand
je pense que je suis natif de Ste-Mélanie, que j’ai seulement un diplôme de secondaire
5 en poche et aucune raison spéciale de vivre la vie que je vis présentement, je
ne peux que m’émerveiller face à tout ça et être vraiment heureux de la tournure
des événement.
En écrivant ces lignes, je ne peux m’empêcher de repenser à ce qu’un de mes mentors
m’a souvent répété. Il aimait dire : « La plupart des gens surestiment ce qu’ils
sont capables d’accomplir en une année et surtout, ils sous-estiment grandement
ce qu’ils peuvent accomplir en 10 ans. »
Ça fait maintenant 10 ans que je maintiens le cap et je suis complètement d’accord
avec ce qu’il m’a répété. Maintenant, je suis là à vous écrire et à me demander
ce qui se produira dans les 10 prochaines années si je maintiens le cap… comme j’ai
de la difficulté à l’imaginer, ça devrait être tout aussi surprenant que ce que
je vis présentement.
Peut-on réaliser nos rêves au Québec? Oui!!! Maintenez le cap le temps que ça prendra,
vous finirez par vous rendre à bon port!
Alexandre Nadeau
Si vous désirez obtenir plus d'information au sujet d'Alexandre, il est aussi auteur
du livre « L’Essence du bonheur
» aux Éditions Dauphin Blanc. Ce livre est disponible dans toutes les bonnes librairies.
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