L’équilibre nerveux de mon enfant (2ième partie)
Par Céline Arsenault ND.A.
Dans la première partie de l’article, nous avons vu que certains nutriments
sont nécessaires au bon fonctionnement du système nerveux, que la santé de l’intestin
est en lien direct avec l’équilibre du cerveau, que le bruit engendre beaucoup
de stress et finalement que l’usage immodéré de la télévision et des jeux
vidéo irritent aussi le système nerveux de nos enfants provoquant irritabilité,
agressivité et troubles de concentration.
Dans la même continuité, on peut ajouter que l’alimentation raffinée telle
qu’on la connaît aujourd’hui nuit à l’organisme pour deux raisons.
Premièrement, parce qu’elle génère des carences en nutriments très importantes
et deuxièmement, parce qu’elle nous expose à des quantités astronomiques de
molécules chimiques à travers les additifs, les colorants et les résidus de pesticides,
d’herbicides et d’insecticides de toutes sortes.
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Le docteur Russell L. Blaylock, ancien professeur en neurochirurgie à la Medical
University of Mississipi, a publié un livre (Excitotoxins : The Taste That Kills,
Health Press, 1997) qui fait mention de quelque 500 références scientifiques afin
de démontrer comment un excès d’acides aminés libres excitateurs comme l’acide
glutamique (MSG ou glutamate monosodique) et l’acide aspartique (aspartame)
dans notre alimentation sont sources de sérieux désordres neurologiques chroniques
et d’une quantité d’autres symptômes aigus. Selon ce chercheur, les
enfants seraient plus sensibles, car leur cerveau est en développement. Les excitotoxines
comme le glutamate de sodium et l’aspartame traversent la barrière placentaire
et peuvent causer des changements dans le développement du cerveau qui peuvent entraîner
l’autisme, des troubles d’apprentissage, l’hyperactivité et la
schizophrénie. Une lecture attentive des étiquettes nous permet facilement d’éviter
au moins ces deux produits, le glutamate monosodique et l’aspartame. De plus,
les aliments biologiques permettront de réduirent au maximum l’exposition
à des pesticides, herbicides et autres, tout en assurant des aliments de meilleures
qualités nutritionnelles. Un retour à la cuisine, pour mijoter plus souvent des
petits plats à partir d’aliments frais, permettra aussi d’éviter les
molécules de synthèses.
La consommation régulière de boissons gazeuses est un autre piège à éviter. Les
enfants consommeraient deux fois plus de boissons gazeuses que de lait, et les experts
en nutrition de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) font un lien évident
entre cette habitude et l’obésité qui afflige les enfants. Les écoles américaines
sortent désormais les boissons gazeuses des écoles afin de diminuer l’épidémie
d’obésité chez les enfants. En 2003, il s’est consommé au Canada 3,5
milliards de litres de boissons gazeuses, soit une moyenne de 111 litres par personne
! Ce qu’on peut leur reprocher ?
C&C’est d’exister sous cette forme ! L’acide phosphorique
stimule les enfants, les rendant irritables et nerveux. Le phosphore en excès débalance
le calcium. Il irrite les muqueuses digestives, il est très acidifiant et déminéralisant.
Les sucres altèrent la glycémie et l’équilibre du système nerveux. Ils épuisent
les réserves de chrome. Ils élèvent le taux de sensibilité aux infections et ils
contribuent à faire proliférer les levures nuisibles dans l’intestin. La caféine
stimule et épuise les glandes surrénales. Nous pouvons constater facilement ce que
la puissance du marketing alimentaire peut nous faire dépenser et consommer dans
l’illusion que nous en retirons de bons bénéfices !
De plus, on ne peut passer sous silence l’influence des métaux lourds sur
le fonctionnement du cerveau. Tous les jours nous sommes confrontés à des expositions
aux métaux lourds que ce soit par la pollution, les amalgames dentaires, l’alimentation,
certaines médications et même certains vaccins puisque l’industrie utilise
des préservatifs comme le thimérosal (un dérivé de mercure) ou encore des adjuvants
d’immunité comme l’hydroxyde d’aluminium dans la fabrication de
leurs vaccins. Nous devons donc limiter l’exposition aux métaux lourds lorsque
nous en sommes capables. Notre corps peut en gérer une certaine partie mais notre
tolérance est dépendante de notre individualité biochimique. Certaines personnes
n’éliminent pas les métaux lourds aussi facilement que d’autres.
D’autres facteurs pourraient être énumérés mais l’essentiel est de réaliser
que lorsqu’un enfant est nerveux, hyperactif ou qu’il souffre de trouble
de concentration, ce n’est pas un hasard ni une malchance et ce n’est
surtout pas pour faire enrager ses parents ou ses professeurs. Les enfants vivant
ces conditions souffrent de leur difficulté et ils ont besoin d’aide. La médication
chimique devrait être utiliseé en dernier recours puisqu’il y a tant d’éléments
à équilibrer dans la vie de l’enfant pour le remettre dans son plein potentiel
incluant aussi l’équilibre relationnel. Nos enfants sont souvent ballottés
à gauche et à droite et plusieurs d’entre eux sont en manque de leurs parents.
Le temps vécu en leur présence est trop court. Nous devons changer notre mode de
vie et nos habitudes de vie si nous désirons cultiver la santé et l’harmonie.
Céline Arsenault ND.A. – InfoNaturel.ca
Le 13 mars 2008
Consultations sur rendez-vous : 1-866-990-0846
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