Par Bertrand Huchot ND.A.
Moins connus, certainement moins utilisés et recommandés que la plus traditionnelle teinture mère, les élixirs sont cependant un autre joli cadeau que le règne végétal, et en particulier les fleurs, mettent à notre disposition.
Bien que connus des herboristes depuis l’aube des temps, c’est grâce au travail du docteur E. Bach que les élixirs floraux se sont révélés au grand public.
Si les travaux de Bach portent essentiellement sur 38 essences, un élixir peut être obtenu avec toute autre fleur.
L’utilisation d’un élixir s’inscrit tout à fait dans un protocole holistique qui cherchera à améliorer l’être dans sa globalité et son individualité.
Produits plus subtiles qu’un produit pondéral, les élixirs vont travailler dans les couches plus subtiles de l’être. Leur action se situe dans les corps mental, astral et spirituel.
Les fleurs de Bach seront bénéfiques à des gens vivant un désordre psycho-émotionnel tel que peur, hypersensibilité aux influences extérieures, solitude, doute, souci excessif du bien-être d’autrui, désespoir, désintérêt.
Chacun de ces désordres finira par entraîner des somatisations dans le corps physiques lorsqu’il n’aura pas été maîtrisé.
Le principe de fabrication est très simple. Il s’agit de recueillir quelque fleurs, au summum de leur épanouissement et non abîmées, de les déposer à la surface d’un contenant transparent rempli d’eau pure (distillée ou obtenue par osmose inverse) et de laisser le tout quelque heures exposé au soleil à son zénith. C’est grâce à l’action de la lumière que l’eau se chargera de la «vibration» spécifique de la fleur.
Totalement inoffensif les élixirs s’adaptent bien aux conditions de la femme enceinte, du nouveau et du malade affaibli.
Notre beau Québec n’est pas en reste en terme d’élixir. Les jardins de l’Armoire aux herbes proposent plus 140 élixirs différents et disponibles pour le grand public. Ils sont proposés en 7ème dilution (prêt à consommer) ou en 6ème dilution, ce qui permet de ne pas y adjoindre un quelconque produit de conservation.
Si l’inspiration et l’intuition sont à la base de la connaissance des bienfait de telle ou telle plante, il y a certainement dans les élixirs bien plus qu’un simple effet placebo (qui en lui-même est déjà foncièrement intéressant !).
Le succès du remède de secours des fleurs de Bach n’est plus à démontrer et participe grandement à la popularité nouvelle des concentrés vibratoires. Un tel produit se retrouve par ailleurs sur les tablettes de bien des pharmacies.
Il serait dommage sous prétexte qu’une explication cartésienne n’ait pu être formulée de dénigrer une telle aide.
Différents travaux plus récents, comme ceux de M. Emoto sur l’eau, ou encore la cristallisation sensible marque l’imagination. Ils mettent en avant quelque chose que la science n’est pour le moment pas capable d’expliciter, à savoir l’existence de ce qui est qualifié «énergie» ou encore force vitale. Mais peut-être que le moment n’est pas si lointain où les scientifiques seront à même d’expliquer comment certains produits travaillant d’une façon dite «énergétique ou vibratoire» peuvent avoir de beaux résultats sur notre santé globale.
Pour le moment, l’homéopathie, médecine énergétique, locomotive des thérapies vibratoires, continue d’être utilisée depuis la fin du 18ème siècle bien qu’étant grandement dénigrée, pour le plus grand bonheur –et la santé- de beaucoup.
Toujours est-il que, en ce qui concerne les élixirs floraux, l’être humain a encore énormément à apprendre et qu’au vu de la diversité végétale sur notre planète, il nous reste beaucoup encore à faire avant de pouvoir refermer ce chapitre. Le champ d’application est énorme.
Bertrand Huchot ND.A.| InfoNaturel.ca | produits naturels Le 15 avril 2009 | Consultez mon profil pour plus d'information.